Octobre 2023 - Portrait des friperies du Bas-Saint-Laurent
En avril dernier, Co-Éco ont publié le « Portrait des textiles postconsommation des citoyens du Bas-Saint-Laurent ». Nous avons participé à quelques étapes de cette recherche visant à mettre les bases pour répondre à une problématique grandissante : Les friperies reçoivent plus de vêtements que leur capacité à les valoriser par la vente ou d’autres alternatives. Voici quelques constats intéressants de ce portrait :
50 % des textiles reçus en friperie sont actuellement revendus
Ça représente environ 625 tonnes annuellement. Environ 5%, soit plus ou moins 65 tonnes, sont valorisées en chiffons ou guenilles et 20% des textiles, soit environ 250 tonnes, sont transférés vers d’autres endroits. Les friperies envoient à l’enfouissement environ 25% des textiles reçus, soit environ 310 tonnes.
1/3 des dons reçus en friperie sont de mauvaise qualité
On parle de vêtements troués, tâchés, très ou trop usés, souillés ou odorants qui ne peuvent être revendus ou valorisés. Ça représente une surcharge de travail pour les travailleurs des friperies, souvent bénévoles, qui tiennent à bout de bras cette filière de valorisation. C’est d’ailleurs un important constat qu’il devrait y avoir une campagne de sensibilisation pour inciter les citoyens à mieux trier leurs textiles avant de les envoyer à la friperie. Les friperies ne sont pas des poubelles!
Les citoyens génèrent trop de textiles post-consommation
La surconsommation c’est aussi dans les vêtements. Ce besoin d’être à la mode, se départir plutôt que réparer, l’achat à faible coût et qualité médiocre, acheter un morceau pour une soirée et ne plus jamais le remettre, etc. Autant de raisons qui complexifient inutilement la situation. Nous avons un bel effort collectif à faire!
Vous pouvez consulter le portrait dans son ensemble : co-eco.org/portrait-textiles/
À la prochaine!
Vincent Dufour, coordonnateur en gestion des matières résiduelles